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Sujet: LORENZO DRACO • Memories of her. Dim 29 Nov - 22:48
(c) unknow. ROBERT PATTINSON
Nom: Barzoni Prénom: Lorenzo Draco Age: Vingt ans Groupe: Humains
ET VOUS...
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Pseudo: Paperback Age: Cent sept, like Edward, it isn't nice? Comment avez vous connu le forum? Par Tamara, y a genre un an (a) Mais à l'époque ça s'appelait New Moon, et j'étais le splendide Edward Cullen. Fréquence de connexion: 11/7 (a) Autre? code validé (aucune idée de ce que ça veut dire d'ailleurs - gaby)
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Lorenzo Barzoni
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Sujet: Re: LORENZO DRACO • Memories of her. Dim 29 Nov - 22:48
Si elle n'avait pas été belle, les choses auraient surement été différentes. Si elle n'avait pas été belle, elle aurait choisi son mari. Là, c'est sa famille qui s'en est chargée. Vescovi. Très vieille famille. Les Vescovi ont pour tradition depuis des siècles de se marier avec les Barzoni. Une autre très vieille famille. Par malchance, ma mère est tombée sur le plus exécrable des Barzoni. Luca. Orgueilleux et arrogant. Le jour où elle m'a eu, ma mère s'est juré que je ne ressemblerai jamais à mon père. Mais ce n'est pas de ça dont je voulais parlé. Si elle n'avait pas été belle, donc, elle ne se serait déjà jamais mariée avec Luca Barzoni. Mais je crois aussi que si elle n'avait pas été belle, je n'aurais pas été beau non plus (je tiens tout de ma mère, des traits jusqu'à la personnalité), et les choses ne se seraient pas déroulées de cette manière. Je sais que je suis beau car en fait on me l'a toujours dit. Charismatique. Séduisant. On a surement voulu me punir d'être beau. Mais je n'y pouvais rien. On m'a sanctionné, on m'a volé mon Constantin, mon meilleur ami de toujours, mon presque frère. J'avais sept ans, et lui aussi. Il a fallu attendre quatre ans pour que je m'en remette. Je le revois encore, traversant la route en courant pour récupérer son chaton que j'avais laissé sortir par erreur. Nous étions juste sortis pour aller chercher le courrier -j'avais dormi chez Constantin cette nuit là-, et le chat m'a suivi. Je me souviens encore du bruit que les pneus de la Mercedes ont fait en freinant devant ce petit garçon blond, mon Constantin -c'était trop tard hélas, il était mort. Je me souviens aussi de mon hurlement déchirant, puis de celui de sa mère. Elle et moi avions alors réveillé tout le quartier.
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J’avais douze ans tout au plus quand j’ai rencontré Rubee. C’était un vendredi soir, j’étais fatigué, et le métro était plein. La seule place vacante se trouvait à côté d’une belle blonde. Rubee. Je suis allé me planter devant elle et, avec une voix toujours enfantine –vous pensez, on ne mue pas à douze ans-, j’ai dit : « Puis-je prendre place à vos côtés ? » Oh, non, je n’étais pas snob pour un sou. Juste très, très bien élevé et doué d’un vocabulaire très développé. Je me souviens encore du regard méfiant que Rubee m’a lancé. Et puis, après deux minutes de duel, elle a poussé son sac à main et je me suis assis, bien content d’avoir trouvé une place assise. Je crois que, de toutes manières, Rubee et moi étions fait pour nous entendre. À peine étais-je assis que je remarquai que ma voisine tenait entre ses mains un chef d’œuvre de Philippe Labro : Quinze Ans. Je me souviens m’être exclamé : « Je connais ! C’est un livre vraiment bien écrit. J’aime beaucoup le personnage d’Anna. » Ma voisine, qui ne m’avait pas jeté un regard depuis que j’étais assis près d’elle, avait enfin posé sur moi des yeux bleus remplis d’un respect soudain. « Tu es bien le seul, tu sais. Je ne connais personne qui sache qui est Labro. D’ailleurs je te trouve bien cultivé pour ton âge. » Je m’étais alors présenté, sans vraiment réagir à son allusion à Labro, l’incompétence des autres êtres humains et mon intelligence sur-développée. « Je m’appelle Lorenzo Draco Barzoni. Je descends au prochain arrêt. Merci encore pour la place. Au revoir. » La semaine suivante, même heure même endroit, j’ai revu la blonde. Je me suis assis à côté d’elle. Nous avons discuté de choses et d’autres. J’ai appris qu’elle s’appelait Rubee et qu’elle avait vingt-un ans. Prendre le métro avec Rubee est par la suite devenu une sorte de routine. J’étais désormais pressé d’être le vendredi soir, mais pas parce que ce jour marque le début du weekend. Nous avons fini par nous voir en dehors du métro. Le samedi, nous nous baladions dans la ville. Le dimanche, nous allions au Boyce Thompson Arboretum State Park. Peu à peu, j’ose le dire, je suis tombé amoureux de la belle Rubee. Ce qui m’attirait en elle ? Son intelligence, sa timidité maladive, sa beauté inquiétante, ses gouts variés en matière de lecture. Sa maturité. Surtout. Rubee m’était inaccessible, et je le savais. Nous avions tout d’abord neuf ans d’écart. Énorme. Elle était mure ; moi pas (bien que je fus intelligent pour mon âge). Mais rien de tout cela ne m’a empêché de l’embrasser. Je me souviens de tout. De la saveur de ses lèvres, de la texture, du temps qu’il faisait ce jour-là. C’était un dimanche. Boyce Thompson Arboretum State Park, donc. Le soleil brillait. J’ose même dire que les oiseaux chantaient. Et alors que Rubee tentait de m’expliquer Le Dernier Jour d’un Condamné, je m’étais hissé sur la pointe des pieds pour poser mes lèvres sur celles que j’avais si souvent rêvé d’embrasser, embrasser encore et encore. Rubee avait été obligée de me repousser, je me souviens. « Mais je t’aime », avais-je gémit d’une voix suppliante. Son rire, sec et moqueur, m’avait transpercé comme un poignard. « Voyons Lorenzo, tu n’es qu’un enfant », avait-elle rigolé. Je n’ai jamais revu Rubee, après ça. Ni dans le métro, ni nulle part ailleurs. Ma première histoire d’amour s’était bien mal terminée. D’ailleurs… Je crois que c’est précisément après l’Incident Rubee que j’ai perdu toute confiance en moi avec les filles.
Je suis devenu un homme, j’ai mué, j’ai grandi, j’ai muri. Mais j’avais de moins en moins d’amis. Les filles venaient à moi, mais repartaient très vite, comprenant sans mal que je n’étais qu’un pauvre looser qui s’affole quand une fille l’embrasse trop longtemps et trop souvent. Mon intelligence n’a cessé d’accroitre, mais qui préfère l’intelligence à l’assurance ? Il y en a qui ont les deux, carrément. C’est pour dire. Je ne peux donc pas dire que j’ai eu des histoires d’amour à proprement parlé. Dans mon cas, on parle plutôt d’amourettes. De toute façon, je me crois impossible de tomber amoureux. J’ai toujours dit que je finirais un vieux gâteux. Enfin ça, c’était avant de rencontrer La Blonde. Je l’ai appelée La Blonde, car bien que ce soit de l’amour que j’approuve pour elle, je ne la connais absolument pas. Mais avant, petit flash-back voulez-vous ? C’était un vendredi soir –étrange coïncidence n’est ce pas ? Il neigeait, j’étais frigorifié et on voyait à peine à travers ses foutus flocons. De plus, j’avais raté le métro, et plutôt que d’attendre le prochain, j’avais eu l’idée farfelue de rentrer chez moi à pied. Soit. C’est alors que, tandis que je tentai de slalomer entre les flocons de neige, je l’ai vue pour la première fois. Elle portait un manteau croisé, un jean moulant, des converses (basses, roses pale) qui avaient vécu et elle portait un bonnet ainsi qu’une écharpe à grosses mailles. Elle chantait une chanson de Keane et je crois qu’elle ne m’a pas remarqué. Elle pianotait sur son Blackberry et je l’en ai excusée. J’ai pensé à elle toute la soirée. Le vendredi suivant, même heure même endroit, je l’ai de nouveau vue. Mais cette fois, il n’y avait ni portable ni iPod. Il neigeait encore. C’est ainsi que, petit à petit, je me suis pris de passion pour la fameuse Blonde. Chaque vendredi, j’avais le loisir de la contempler pendant une demi-heure. Nous ne nous sommes jamais adressé la parole. Mais j’aurais pu. Si aisément. La Blonde semble être une deuxième Rubee. Enfin, quoi, ce n’est pas une coïncidence. Vendredi soir. Une blonde. Magnifique. Fascination. C’est comme si elle était la successeuse de R. Mais cette fois, c’était comme si… comme si on me donnait une deuxième chance. La Blonde doit avoir le même âge que moi. Je me sens stupide. Vraiment. Ça me rend malade. Je me sens invisible. Je pense tout le temps à elle, et j’attends avec impatience le vendredi soir. Ça me tue de savoir que, de son côté, elle n’en fait surement pas de même.
Dernière édition par Lorenzo Barzoni le Lun 30 Nov - 22:57, édité 11 fois
Lorenzo Barzoni
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Sujet: Re: LORENZO DRACO • Memories of her. Dim 29 Nov - 22:48
A BIT MORE...
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« Donne-moi ta main, et prends la mienne. » Si Lorenzo est timide aux premiers abords, il est en revanche très câlin avec ses proches. Il aime câliner, faire des bisous, enlacer. C'est une des ses manies. Il en a besoin. Il a besoin de toucher, caresser. Il pourrait en fait être quelqu'un de très romantique. Personne ne sait d'où il tient ça. Ses parents, en effet, ne l'ont jamais cajoler. C'est peut-être de là que vient son besoin irrépressible de câliner, qui sait. Un vrai petit nounours, ce Lorenzo.
« Nec pluribus impar. » À lui seul il surpasse la plupart, en latin. Vrai. Dès son plus jeune âge, Lorenzo a su prouver qu'il était doté d'une intelligence hors du commun. Il n'a jamais pris la grosse tête, sachez-le, mais il n'était pas rare de le voir rectifier un de ses professeurs. Celui d'italien, par exemple. Excusez-moi Signorina mais vous prononcez mal viaggio. Son intelligence ne l'a cependant pas aider à se faire des amis. Au collège, surtout. Il faisait souvent les devoirs des garçons de sa classe en espérant devenir ami avec eux, mais ça ne s'est jamais passé comme ça. Des amis, Lorenzo en a eu quelques uns. Mais sans plus.
« Pas d'accord avec Britney Spears, pas womanizer du tout non. » Lorenzo n'a jamais été très doué avec les filles. Oh, il les attire, ça ne fait aucune doute là dessus. Toutes les filles aiment les cheveux extraordinaires de Lorenzo, son air torturé, sa démarche assurée et son style incroyable. Mais ça s'arrête là, ce n'est que physique. Quand il est en compagnie d'une fille, Lorenzo perd totalement le contrôle de lui, il bafouille, il se tord les mains, il a le front moite, il a la tête vide. Des petites amies, il en a eu des tonnes croyez-moi. Elles arrivent, mais repartent toujours. D'ailleurs, au moment où Lorenzo sent qu'elles ne sont plus intéressées, il rompt. Il préfère être celui qui quitte plutôt que celui qui est quitté. Il pourrait essayer d'en parler avec la fille, me direz-vous, et vous aurez raison. Mais Lorenzo ne sait pas faire ça. Ça le dépasse.
« Peut-être, mais j'aurais du gagner. » Lorenzo est très mauvais perdant. Il ne le reconnaitra surement jamais, et si vous commettez la bêtise de lui reprocher ceci, il vous ripostera à la figure qu'il n'est-pas-mauvais-perdant. Plus individuel que collectif, l'échec effraie Lorenzo plus que vous ne pourrez l'imaginer. Il est perfectionniste comme personne. Quand il était au collège, il a souvent refusé de faire une partie de football parce qu'il avait soit mal au pied, soit des maux de tête. En réalité, la peur de perdre l'a privé de beaucoup de choses.
« Oh non, je ne voulais pas que tu pleures... » Après l'échec, nous voilà aux larmes, la deuxième phobie de Lorenzo. Il ne supporte pas de voir des gens pleurer, ça le blesse physiquement, qu'il les connaisse ou non. Avec lui, gardez le sourire please. Ceci dit, il est gonflé étant donné qu'il y a plus enjoué que lui. De plus, les larmes rendent Lorenzo maladroit, et l'empêchent de réconforter le ou la malheureuse. Ça lui ôte les mots de la bouche, ça le rend aphone.
« Je le ferai plus tard. » Lorenzo est le genre de personne qui repousse tout ce qu'il a à faire au lendemain. Ranger sa chambre? La semaine prochaine, la semaine prochaine. Il n'est absolument pas du genre à faire tout dans la minute, il prend son temps en fait. Je dirais même qu'il en prend beaucoup trop.
« Papa tu veux bien baisser le son de la télévision s'il te plait? J'essaie de travailler. » Travailleur. Plus travailleur que Lorenzo, tu meurs. Si les livres n'existaient pas (il lit beaucoup), il passerait sans doute tout son temps libre à étudier (navrant, me direz-vous). Mais c'est Lorenzo après tout. Sur son bulletin, ses professeurs mettaient souvent qu'ils aimeraient « avoir une classe de vingt Lorenzo. Toujours des bonnes notes et jamais de bavardages, que demander de plus? »
« Mais elle me plait, ma solitude. » Lorenzo n'a jamais eu une foule d'amis, et ce sera toujours ainsi à mon avis. Certes, ça ne sert à rien d'avoir trois cent amis, mais deux ou trois avec lesquels on est très proches, ça ne fait jamais de mal à personne. Lorenzo ne comprend pas ça. Et il ne veut pas admettre qu'il a besoin de quelqu'un. Pour parler, se confier. Peut-être même qu'il ne comprendre jamais, qui sait. Ce serait vraiment triste pour lui.
« Je suis fier d'être moi. » Mais il n'empêche que Lorenzo s'aime bien. Il est fier d'avoir forger sa propre personnalité, qui est hors du commun vous devez l'avouer. En tous les cas, Lorenzo se sent bien tel qu'il est, et croyez-moi il n'est pas près de changer.
Dernière édition par Lorenzo Barzoni le Lun 30 Nov - 17:00, édité 7 fois
Winter Casablanca
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Sujet: Re: LORENZO DRACO • Memories of her. Dim 29 Nov - 22:57
Bienvenue :p Enfin re-bienvenue ^^
Lorenzo Barzoni
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Sujet: Re: LORENZO DRACO • Memories of her. Dim 29 Nov - 23:10
Merci Tu pourrais me réserver Rob ou pas, plz?
Winter Casablanca
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Sujet: Re: LORENZO DRACO • Memories of her. Dim 29 Nov - 23:16
ouaip je te réserve pas de problème
Gaby P. Wanda
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Sujet: Re: LORENZO DRACO • Memories of her. Lun 30 Nov - 0:34
Bienvenido, ou re-bienvenu plutôt!
Lorenzo Barzoni
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Sujet: Re: LORENZO DRACO • Memories of her. Lun 30 Nov - 13:52
Gracias (a) Dites moi, je pose tout le temps des questions, mais je voulais savoir si le début de ma fiche était correct. Les deux anecdotes. Ça correspond bien à ce qui est demandé? (Premier texte: physique & caractère, non terminé; et deuxième texte: moment important dans la vie de L., j'en ai mis deux et c'est terminé.)
Cassidy H. Hemingway
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Sujet: Re: LORENZO DRACO • Memories of her. Lun 30 Nov - 19:16
Réserve moi un lien par MP 8D. Bienvenuuue, j'adore ton perso !
Winter Casablanca
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Sujet: Re: LORENZO DRACO • Memories of her. Lun 30 Nov - 20:54
t'inquiète ta fiche est parfaite
Jolien M. Vandenryse
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